Marino Faliero, Doge de Venise

By George Gordon Byron

Marino Faliero, Doge de Venise - George Gordon Byron
  • Release Date: 2017-05-29
  • Genre: Fiction & Literature

Description

Tragédie en cinq actes, en prose. Traduction d'Amédée Pichot.
En 1534, à Venise. La femme du Doge a été insultée. La punition infligée par le Conseil des Quarante apparaît comme insuffisante à Marino Faliero qui tente alors de renverser le gouvernement de la République. Il est condamné à mort et décapité au même endroit où il avait prêté serment lorsqu'il avait été élu Doge.

George Gordon Byron, 6e baron Byron, généralement appelé Lord Byron, est un poète britannique, né le 22 janvier 1788 à Londres et mort le 19 avril 1824 à Missolonghi, en Grèce, alors sous domination ottomane. Il est l'un des plus illustres poètes de l'histoire littéraire de langue anglaise. Bien que classique par le goût, il représente l'une des grandes figures du romantisme de langue anglaise avec Robert Southey, Wordsworth, Coleridge, Percy Bysshe Shelley et Keats.

Il se voulait orateur à la Chambre des lords mais ce sont ses poésies mélancoliques et semi-autobiographiques qui le rendirent célèbre : Hours of Idleness, et surtout Childe Harold, inspiré par son voyage en Orient, propageant le modèle du héros romantique, dont le retentissant succès le surprend lui-même en 1813. Il s’illustre par la suite dans divers genres poétiques, narratif, lyrique, épique, ainsi que dans des œuvres courtes comptant parmi ses plus connues, par exemple She walks in beauty, When we two parted et So, we'll go no more a roving, chacune d'elles chantant un moment de nostalgie personnelle. Il doit quitter l’Angleterre en 1816 en raison du scandale public causé par l'échec de son mariage et sa relation incestueuse avec sa demi-sœur. Dans ses œuvres suivantes, rompant avec le romantisme de sa jeunesse, il donne libre cours au sarcasme, à son génie de la rime et de l'improvisation avec Beppo et son œuvre maîtresse, Don Juan.

Grand défenseur de la liberté, révolté contre la politique et la société de son temps, l'Europe du Congrès, il s'est engagé dans toutes les luttes contre l'oppression : en Angleterre dans la défense des Luddites, en Italie avec les Carbonari, en Grèce dans la lutte pour l'indépendance. Hors norme et sulfureux, homme de conviction autant que de contradictions, à la fois sombre et facétieux, excessif en tout, grand sportif, éternel amoureux (de l'Italie, de la Grèce, des femmes, des hommes…), pourfendeur de l'hypocrisie sous toutes ses formes, il reste une source d'inspiration pour de nombreux artistes, peintres, musiciens, écrivains et réalisateurs.

Petit-fils de John Byron, il est le père de Lady Ada Byron King de Lovelace et de Elisabeth Médora Leigh-Byron.

La Grèce l'honore comme l'un des héros de sa lutte pour l'indépendance.