Mémoire sur le retour du rabbi qu'on appelle Jésus

Transperçant les symboles qui, depuis près de 2 000 ans, hantent les consciences, Carlo Suarès se fait l’interprète d’une révélation prodigieuse : notre univers spatio-temporel n’est pas le seul univers ; notre conscience limitée a son origine dans un monde multidimensionnel qui ne connaît pas de cloisonnements. S’appuyant sur la cabale hébraïque et sur certains écrits gnostiques comme Les Actes de Jean, L’Hymne de Jésus et L’Évangile de Thomas, l’auteur nous montre la véritable nature de Jésus, seuil de cet univers pluridimensionnel. Face à Jésus, deux attitudes de la conscience humaine sont ici élucidées : celle de Simon Pierre et celle de Judas. Simon Pierre est la conscience qui, refusant de mourir à ses limitations, s’empare de la révélation pour la transformer en objet de croyance (c’est à lui que Jésus dit : « Arrière de moi, Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes ! ») Judas, au contraire, en livrant la lumière de la révélation aux ténèbres, accomplit ce que Jésus « n’étant pas de ce monde » ne peut réaliser. Cet écrit marque la fin d’une Ère. Il dénoue le drame de la conscience individuelle qui a pour « nom » SATAN. Ce livre explosif recoupe les recherches de certains physiciens qui, s’appuyant sur les équations relativistes, constatent l’existence de trois mondes : un double monde temporel — celui de la matière et de l’anti-matière — et un monde spatial où les particules sont animées de vitesses supérieures à celle de la lumière. Nul doute que, pour la conscience, Jésus ne soit la personnification de ce monde pluridimensionnel. Une telle rencontre entre le processus subjectif de la conscience et celui, objectif, de la science confirme que notre époque est le point de convergence de deux phénomènes de maturation, de deux « lumières », et qu’il est temps… Marc Thivolet.